Comment bien investir en 2022 ?

En 2021 la crise sanitaire a effacé la crise financière et économique mondiale de mars 2020, révélant un impact durable sur de nombreuses classes d’actifs, favorablement ou défavorablement selon le cas.

Cette modifiera peut-être nos croyances et mode de vie (télétravail, plus d’espace, retour à la nature) et donc notre façon d’investir. La question que l’on se pose donc tous est : sommes-nous sortis d'affaire, comment bien investir en 2022 ?

Dans un premier temps il faut faire un état des lieux, c’est-à-dire une analyse globale de son patrimoine à mettre en perspective avec nos objectifs patrimoniaux (préparer ma retraite, disposer de revenus complémentaires, …) en respectant l’une des règles fondamentales de la gestion de patrimoine qui est la diversification. Diversification sectorielle, géographique, par horizon de temps, par niveau de risque et de disponibilité.

Voici quatre placements que nous recommandons pour l’année à venir :

  • Fonds euros nouvelle génération pour protéger son capital de la volatilité des marchés et aller chercher une performance un peu meilleure qu’un fonds euros classique, compte tenu de la tendance haussière des taux directeurs des emprunts d'Etat
  • Immobilier locatif :
  • Immobilier résidentiel dans les grandes agglomérations avec ou sans dispositif fiscal (Pinel, déficit foncier, …). L’intérêt est la très forte demande locative et la quasi-certitude de louer son bien. En revanche, il faut être vigilant au prix d’acquisition qui selon l’emplacement peut s’avérer trop élevé et donc mettre en péril votre investissement
  • Immobilier résidentiel dans des villes intermédiaires avec ou sans dispositif fiscal (Pinel, déficit foncier, …). L’intérêt est d’une part une rentabilité locative plus élevé que quand les grandes agglomérations. D’autre part, la crise que nous traversons peut entrainer un mouvement démographique dans ces villes où les prix de l’immobilier sont moins élevés, avec plus de surface et de verdure. Une attention particulière doit être portée au choix de l’emplacement et de la typologie du bien.
  • Résidence de service étudiant et senior : secteurs en fortes croissances et offrant une visibilité sur le long terme. Le choix de l’emplacement, de l’exploitant et du bail commercial sont essentiels pour réussir son investissement
  • Actions : la hausse boursière post-COVID offre-t-elle encore des points d’entrée intéressants ? Des secteurs d’activités disruptifs, dont la thématique environnementale, des secteurs géographiques notamment en Europe et en Asie. Privilégier les grandes capitalisations boursières. Grande vigilance au point d’entrée et au gestionnaire du fond d’investissement (si investissement via un OPCVM).
  • Private Equity : décorrélé des marchés financiers en investissant dans des entreprises en direct, ayant un modèle économique éprouvé, notamment post-crise, offrant des gains potentiellement élevés.

Chacun de ces placements peut se faire en direct ou au travers d’une structure de type assurance-vie, contrat de capitalisation, plan d’épargne retraite (PER).  Vous pouvez le faire seul ou accompagné d’un professionnel comme nous.

Le contrat Madelin, quel impact sur la fiscalité ?

Le contrat Madelin a été créé afin de permettre aux travailleurs non salariés (TNS) de cotiser pour se constituer un revenu complémentaire à la retraite.

Les autorités compétentes ont constaté que les artisans, les commerçants, les professionnels libéraux et les chefs d’entreprise sont pénalisés au moment de leur retraite : en effet, leur pouvoir d’achat baisse considérablement (une pension de retraite qui équivaut à moins de 30 % de leurs revenus professionnels, contre 50 % pour les salariés).

Mais avant de souscrire à un contrat Madelin, découvrez les avantages fiscaux qui peuvent en découler pendant les périodes de cotisation et les systèmes de taxation au moment de la sortie.

Quels sont les avantages fiscaux accordés sur les cotisations Madelin ?

Le contrat Madelin est un dispositif intéressant pour les contribuables les plus taxés : en effet, plus la tranche marginale d’imposition est élevée, plus l’économie réalisée est intéressante. Le principe de déduction fiscale est simple : les cotisations, versées en contrat Madelin pour se constituer une retraite complémentaire, sont déduites du bénéfice imposable du professionnel libéral ou de l’entrepreneur individuel.

Pour définir le plafond des cotisations, le contribuable a deux options :

  • Il peut verser 10 % des bénéfices réalisés au cours de l’année, limité à 8 fois le montant du PASS (Plafond Annuel de la Sécurité sociale) + 15 % des bénéfices dont le montant est compris entre une fois et 8 fois le PASS ;
  • Ou il peut s’acquitter de 10 % du PASS de l’année en cours.

Avant de définir le plafond de cotisation, il est recommandé de considérer les cotisations versées sur les autres contrats de retraite complémentaire souscrits comme le PERP, le PERIN ou encore le PERCO et PERCOL. Il faut noter que les cotisations versées par le conjoint collaborateur sont également déductibles du bénéfice imposable. Lors de la période d’épargne, les primes ne sont pas soumises aux prélèvements sociaux.

Loi Madelin, plafond des cotisations

Contrat Madelin : comment les rentes sont-elles imposées ?

  • La rente est soumise à l’impôt sur le revenu

Lorsque le contribuable prend sa retraite et perçoit une rente au titre de son contrat Madelin, il doit s’acquitter de l’impôt sur le revenu parce que cette somme est un complément de retraite. Il est tenu de déclarer le montant de cette rente dans la case dédiée aux revenus de pensions et retraites. Un abattement de 10 % est alors appliqué.

Lorsque le cotisant doit demander une sortie anticipée en cas de force majeure, le capital n’est pas imposé, mais des prélèvements sociaux sont appliqués. Lorsque le montant de la rente annuelle est en dessous de 480 euros, l’assureur peut décider de l’octroyer sous la forme d’une « rente à arrérage unique », en d’autres termes, il s’agit d’une sortie en capital. Cette somme versée en une seule fois doit apparaitre dans les cases réservées aux pensions et retraites dans le formulaire de déclaration d’impôt sur le revenu.

  • Quels sont les prélèvements sociaux à payer au moment de la sortie ?

Comme les prestations issues des contrats Madelin sont soumises à l’impôt sur le revenu, le contribuable doit aussi s’acquitter des prélèvements sociaux suivants :

  • La CSG (Contribution sociale généralisée) au taux de 8,3 %
  • La CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) au taux de 0,5 % parce qu’il s’agit d’un revenu de remplacement ;
  • La CASA au taux de 0,30 % (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) ;
  • La cotisation maladie, maternité, invalidité, décès au taux de 1 %.

Le taux global des prélèvements sociaux applicables aux prestations issues des contrats Madelin s’élève à 10,1 %. Mais la réglementation en vigueur prévoit des taux plus bas et des exonérations pour les retraités qui perçoivent des revenus modestes. Il est également possible de choisir le PFL (Prélèvement forfaitaire Libératoire) au taux de 7,5 % sur le capital touché, après l’abattement de 10 %.

Comme le dispositif Madelin est un contrat non rachetable, il n’est pas soumis à l’IFI. Il en est de même pour les investissements en actifs immobiliers dans le contrat (SCI, SCPI, OPCI).

Loi Madelin, qu’en est-il de la fiscalité si le contribuable décède ?

Les modalités d’imposition prévue pour le contrat Madelin varient en fonction de la date du décès par rapport au départ à la retraite. Mais quelle que soit la situation, les cotisations ne sont pas versées à fonds perdu.

  • Que se passe-t-il lorsque le souscripteur décède pendant la phase de cotisation ?

Au moment de la souscription, le titulaire du contrat Madelin peut désigner une ou plusieurs personnes qui pourront toucher son épargne retraite sous forme de rentes viagères ou de rentes temporaires.

Au moment du décès du titulaire, les bénéficiaires peuvent décider :

  • De percevoir immédiatement les rentes qui leur reviennent : le montant de cette rente est proportionnel au capital constitué : des paramètres comme l’âge et l’espérance de vie des bénéficiaires sont également pris en compte dans le calcul de cette rente ;
  • D’attendre la fin du contrat pour toucher la rente et ils peuvent les reporter à la date de leur propre départ en retraite. Le capital va alors continuer à augmenter.

Il faut noter que les prestations peuvent être versées sous la forme d’un complément de revenu pour le conjoint ou encore de rentes temporaires d’éducation pour les enfants mineurs s’ils continuent leurs études, jusqu’à ce qu’ils aient 25 ans.

  • Si le décès survient après la date de départ en retraite ?

Le souscripteur d’un contrat Madelin peut indiquer au moment de son départ à la retraite que la rente soit totalement ou partiellement versée à son conjoint. Ce dernier ne s’acquittera pas de droit de succession sur cette rente, mais devra payer l’impôt sur le revenu en l’incluant dans la partie dédiée aux pensions et retraites. Le titulaire du contrat Madelin a la possibilité de définir dans la clause de réversion le pourcentage du montant versé à chaque bénéficiaire désigné.  

Donation au dernier des vivants est-ce une bonne solution ?

La donation au dernier vivant est un acte qui permet à l’un des conjoints de laisser l’intégralité ou une partie de sa fortune à l’autre. Il faut noter que cette alternative est facile à mettre en place et ne coûte pas cher. Elle est encadrée par des règles spécifiques en matière de droit de succession : certaines conditions doivent être remplies pour que le conjoint survivant puisse hériter de toute la fortune de l’époux décédé.

Toutefois, des litiges peuvent survenir lorsque ce dernier a eu des enfants issus d’une précédente union ou d’une relation extraconjugale. Informez-vous avant d’établir ce type de contrat pour être certain de faire le bon choix.

La donation au dernier des vivants, qu’est-ce que c’est ?

L’institution contractuelle ou la donation au dernier des vivants est un contrat qui autorise un époux à léguer l’intégralité ou seulement une partie de sa fortune à une autre personne, au moment de son décès. Cela signifie que l’instituant peut continuer à jouir de ses biens tant qu’il est en vie. La donation ne sera effective qu’à sa mort. Cette démarche permet d’accorder de meilleurs droits au conjoint survivant et d’améliorer sa situation dans la succession.

Il faut noter que la donation, peu importe la date à laquelle elle est établie, concerne aussi les biens acquis plus tard. Bien que le principe de donation à venir ne soit pas autorisé par les réglementations en vigueur en France, la situation matrimoniale permet de faire une exception.

Quel que soit le régime matrimonial choisi au moment du mariage, même en cas de régime de séparation de biens, la donation au dernier vivant reste possible : en effet, elle peut être décidée plus tard. Quoi qu’il en soit, l’instituant peut toujours révoquer la donation entre époux à travers un testament ou un autre acte notarié. Cette nouvelle décision peut être tenue secrète pour que le conjoint ne le sache pas.

Des conditions à remplir pour que la donation soit valide

Pour que la donation au dernier des vivants soit recevable, certaines conditions doivent être respectées :

  • Les personnes concernées (instituant et bénéficiaire) doivent être unies par les liens du mariage. Les couples qui vivent en concubinage ou qui ont signé un Pacs ne peuvent donc pas profiter de cette disposition.
  • L’acte de donation au dernier vivant doit être établi par un notaire pour qu’il soit valide. S’il ne s’agit pas d’un acte notarié, il ne sera pas valable.
  • L’instituant doit être libre et éclairé au moment de la signature de l’acte. Il doit avoir toutes les capacités prévues par le droit commun pour contracter ce type de contrat.
Des conditions à remplir pour que la donation soit valide

Répartition des biens dans le cadre d’une succession avec ou sans donation

La donation entre époux peut être à l’origine de litiges avec les enfants de l’instituant, mais il existe aussi d’autres cas qui méritent toute l’attention des personnes concernées. Découvrez les différentes situations qui peuvent occasionner des conflits et la répartition de la succession prévue par la loi.

  • Lorsque la personne décédée qui a fait la donation au dernier survivant a des enfants, ils sont appelés héritiers réservataires et ils ont une part légale dans la succession. La part légale qui revient aux héritiers réservataires doit d’abord être déduite avant que le conjoint survivant ne puisse recueillir sa part qui est appelée quotité disponible. Si leur part n’a pas été déduite, les enfants peuvent contester la donation.
  • Lorsque le défunt laisse des descendants issus du même couple et a fait une donation entre époux, le conjoint survivant a le choix entre les options suivantes : l’usufruit de l’ensemble des biens, la pleine propriété de la quotité disponible (part qui ne revient pas aux héritiers réservataires) ou 25 % de la totalité de la propriété et 75 % de l’usufruit.
  • Lorsque le défunt a eu des enfants d’une première union, sans la donation au dernier survivant, son conjoint ne bénéficie que de 25 % de la totalité de la propriété. En présence de ce contrat, il peut choisir entre l’intégralité de l’usufruit, ou 25 % de la peine propriété et 75 % de l’usufruit, ou encore la totalité de la propriété de la quotité disponible qui dépend de la situation familiale.
  • Si l’instituant décédé n’a pas eu d’enfant et si aucune donation n’a établie, les parents survivants bénéficient de 25 % de l’actif successoral leur revient de droit. Le conjoint survivant reçoit 50 % de la succession si les deux parents du défunt sont toujours en vie. S’il ne reste que l’un d’entre eux, le conjoint bénéficie de 75 % de la succession. Depuis le 1er janvier 2007, si une donation au dernier survivant a été signée, les parents du défunt ne peuvent plus prétendre à la succession et le conjoint survivant reçoit l’intégralité du patrimoine.
  • Si le défunt n’a ni parent, ni enfant, c’est le conjoint survivant qui bénéficie de tout le patrimoine, même si aucune donation n’a été établie.

Il faut noter que c’est le conjoint survivant qui s’exprime sur son choix et le reste reviendra aux enfants. Les héritiers peuvent contester le choix du conjoint survivant lorsqu’ils se sentent dépossédés d’une part qui leur revient.

Quelques situations qui peuvent occasionner des conflits

Lorsque le bénéficiaire d’une donation a eu des relations extraconjugales jusqu’à la disparition du donateur qui n’en savait rien, les enfants de ce dernier peuvent contester la donation. S’ils arrivent à prouver que l’adultère s’est produit au cours de l’année du décès, la donation peut être révoquée en faveur des héritiers.

Si les époux ont divorcé après avoir conclu une donation et que l’ex-mari a conclu une nouvelle donation en faveur de sa nouvelle conjointe, ce nouveau contrat annule l’ancien et l’ex-épouse ne pourra plus faire valoir ses droits.

Les litiges peuvent également découler de la décision des bénéficiaires (vente ou location de la propriété par le conjoint survivant ou par les héritiers).

Quelle que soit votre situation, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un expert pour éviter d’être lésé dans le cadre d’une donation au dernier survivant. 

Quels formalités et délais pour refuser une succession ?

Après les obsèques d’un proche, les héritiers doivent penser à la succession qui s’ouvre au moment même du décès. Chacun d’entre eux a le droit d’accepter ou de refuser leur part d’héritage. Deux motifs peuvent pousser un héritier à refuser sa part et ils doivent alors accomplir des formalités spécifiques, dans les délais prévus par la loi pour que leur décision soit recevable. Si vous souhaitez refuser une succession, informez-vous pour que les démarches soient effectuées dans de bonnes conditions et dans les temps.

Refuser une succession : pour quelles raisons ?

Lorsque la personne décédée n’a pas rédigé de testament, l’héritage est réparti selon l’organisation prévue par la loi. Lorsque ses héritiers refusent la succession, il y a renonciation à la succession. Il peut également arriver qu’un héritier soit considéré comme indigne et ne puisse pas jouir de ses droits sur la succession. Enfin, lorsqu’il n’y a pas d’héritier, ni de légataire, la loi stipule qu’il s’agit d’une succession vacante.

Un héritier peut décider de renoncer à une succession pour les deux raisons suivantes :

  • L’héritage est en grande partie constitué de dettes : en d’autres termes, il y a plus de passifs que d’actifs. Le refus est justifié parce que les héritiers ne souhaitent pas s’appauvrir : en effet, la loi indique que les héritiers ne sont pas obligés de s’acquitter des dettes de la personne décédée au-delà de la valeur des actifs reçus. Cette disposition légale protège les héritiers : ils ne sont pas obligés d’utiliser leur propre patrimoine pour honorer les dettes issues d’une succession ;
  • La renonciation à une succession peut également être motivée par le souhait de favoriser ses propres héritiers ou représentants. Lorsqu’une personne décide de refuser une succession, sa part revient alors à ses enfants ou à ses petits enfants. Il faut noter que le refus de succession pour avantager ses descendants est une démarche avantageuse parce qu’il permet de ne pas s’acquitter deux fois des droits de succession.

Focus sur les démarches pour une renonciation à la succession

Lorsqu’un héritier décide de refuser une succession, il peut accomplir les démarches dans les 4 mois qui suivent la date du décès qui marque l’ouverture de la succession. La décision prise par l’héritier doit être opposable aux tiers, incluant les créanciers de la personne décédée (banque, administration fiscale, etc.). Les démarches sont prévues par l’article 1339 du Code de Procédure civile.

Pour refuser une succession l’héritier doit aller à la rencontre du greffe du tribunal judiciaire le plus proche du domicile de la personne décédée pour faire sa demande. Ces démarches peuvent également se faire en postant un courrier simple adressé au greffe.

Depuis le 1er novembre 2017, lorsque la loi Justice est entrée en vigueur, l’héritier qui souhaite refuser une succession peut prononcer son souhait devant un notaire. Sa demande doit alors être transmise au tribunal compétent dans les 30 jours qui suivent.

Pour faire sa demande de renonciation à la succession, il doit remplir le formulaire Cerfa n°15828 téléchargeable en ligne. Il doit juste formuler son souhait de refuser la succession, il n’a pas besoin de justifier sa décision.

démarches pour une renonciation à la succession

Des pièces justificatives à fournir avec la demande

Pour que la demande de renonciation à une succession soit recevable, l’héritier est tenu de produire des justificatifs bien définis :

  • Une copie de a version intégrale de l’acte de décès ;
  • Une copie de son acte de naissance intégrale ;
  • La copie d’une pièce d’identité.

Selon votre situation (enfant mineur, héritier sous tutelle ou curatelle, etc.), d’autres pièces peuvent être indispensables. Lorsque le greffe du tribunal judiciaire reçoit un dossier complet, il donne un récépissé à la personne qui le lui remit.

Quels sont les délais légaux pour refuser une succession ?

Trois cas peuvent se présenter :

  • Lorsque l’héritier est certain de vouloir renoncer à la succession, il doit entreprendre les démarches précitées dans les 4 mois qui suivent l’ouverture de la succession (date du décès).
  • Lorsqu’un héritier n’a pas exprimé son choix pendant les 4 mois écoulés après le décès, les autres héritiers, l’un des créanciers ou encore l’État, peuvent émettre une mise en demeure pour l’obliger à se prononcer.
  • Si aucune mise en demeure n’est émise, l’héritier peut encore faire une demande de renonciation dans les 10 ans qui suivent le décès. Au-delà de ce délai, s’il n’a pas exercé son option, cela signifie qu’il a renoncé à la succession.

Que se passe-t-il lorsque la renonciation à la succession est effective ?

Lorsque toutes les démarches pour la renonciation à la succession sont réalisées, le demandeur n’est plus considéré comme un héritier : il se libère alors du paiement des dettes de la personne décédée, mais il ne pourra pas bénéficier de ses actifs non plus.

La part qu’il a refusée est alors attribuée aux autres héritiers. S’il est un enfant ou un frère de la personne décédée, sa part revient à ses descendants. S’il n’a pas d’enfants, ni de petits enfants, sa part sera attribuée à ses autres héritiers. Ces personnes peuvent aussi faire une demande de renonciation à leur tour, s’ils ne souhaitent pas payer les dettes du défunt.

Il faut noter que le refus de la succession ne supprime pas les droits aux donations et les bénéfices des contrats qui le désignent. Par exemple, il peut toujours recevoir les ressources qui découlent d’un contrat d’assurance-vie souscrit par le défunt.

Lorsque cette renonciation est opposable aux tiers, les créanciers du défunt se feront payés par les services fiscaux, une fois que les actifs sont récupérés. Il faut noter que l’héritier qui a renoncé à la succession dispose toujours d’un délai de 10 ans pour changer d’avis et reprendre son héritage, si les autres héritiers n’ont pas encore accepté de prendre sa part.

Les contours de l’acquisition immobilière en nue-propriété

Une acquisition immobilière est en général réalisée en pleine propriété. Mais elle peut également ne porter que sur la nue-propriété. L’usufruit est alors acquis par une autre personne (physique ou morale) pour une durée temporaire entre 15 et 20 ans.

L’usufruit est le droit d’utiliser le bien et d’en percevoir les fruits (le loyer).
La nue-propriété est le droit de disposer du bien mais ne confère ni l’usage ni la jouissance.
C’est ce qu’on appelle le démembrement.

Une acquisition en nue-propriété répond à des objectifs patrimoniaux particuliers et n’est soumise à aucun plafond.

Les avantages :

  • Acheter un bien immobilier avec une décote de 30 à 50 % du prix d’achat.
  • Aucun loyer impayé, ni frais de gestion locatifs, ni charges de copropriété courantes
  • Aucune dépense d’entretien, de maintenance ou de grosses réparations
  • Exonération de la taxe foncière
  • Les frais de notaire s’appliquent à la seule nue-propriété
  • La valeur de la nue-propriété acquise ne rentre pas dans l’assiette IFI
  • A l’extinction de l’usufruit temporaire, le nu-propriétaire acquiert la pleine propriété du bien remis en l’état, sans aucun frais complémentaire ni formalité.

Au terme de l’usufruit temporaire, vous pouvez choisir entre le louer, le vendre ou l’habiter.

Le PERin, le nouvel Eldorado

Comme vous le savez, l’état du marché de la retraite n’est pas au beau fixe : nous avons une espérance de vie qui s’accroît, un rapport actifs/inactifs qui diminue et un taux de remplacement qui se dégrade… Nous devons anticiper et l’objectif du nouveau PERin (Plan Epargne Retraite Individuel) est donc de se constituer une retraite complémentaire via des versements volontaires, remplaçant les contrats PERP et Madelin.

Les 5 atouts majeurs

  • La fiscalité est toujours attractive à l’entrée puisque vous pouvez choisir de déduire le montant de vos cotisations de votre revenu brut global. L’impact est conséquent et directement lié à votre tranche marginale d’imposition ; plus elle est élevée, plus l’effet levier fiscal est important.

Exemple pour un foyer avec une TMI (tranche marginale d’imposition) à 30 %.

Versement de 5 000 € sur une année civile :5 000 € * 30 % = 1 500 € d’économie d’impôt sur le revenu. J’ai donc épargné 5 000 € pour un effort de trésorerie de seulement 3 500 €.

  • Le PERin est, comme ses prédécesseurs, bloqué jusqu’à la retraite, sauf déblocage anticipé pour « accident de la vie » (décès, invalidité, surendettement, expiration des droits à l’assurance chômage ou à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire pour cessation d’activité non salariée), qui ne sont, vous l’avez compris, pas des stratégies patrimoniales. C’est pourquoi, vous avez désormais la possibilité de sortie anticipée en cas d’achat de la résidence principale. Cette petite différence n’est pas anecdotique car nous sommes de plus en plus mobile et changeons beaucoup plus souvent de résidence principale qu’avant.
  • Comme vous le savez, pendant une phase d’épargne, le temps est votre allié. C’est pourquoi, ce blocage des capitaux va vous permettre d’avoir une stratégie d’investissement de long terme. Avec un horizon temps de 20 à 30 ans, vous allez pouvoir vous affranchir des aléas financiers. Vous pouvez choisir votre mode de gestion, de manière libre, en gestion pilotée en fonction de votre profil de risque ou en gestion à horizon. Cela va vous permettre de pouvoir prendre des risques au début puis sécuriser progressivement votre capital à l’approche de la retraite.
  • Cette contrainte de liquidité est donc la clé de la performance. Vous pouvez donc avoir accès à une multitude de fond diversifiés et personnalisable. Vous pourrez à la fois investir dans des OPC (Organismes de placement collectif), des fonds à horizon, en Private Equity, sur des supports immobiliers (OPCI, SCPI, SCI), dans des fonds indiciels (ETF), des titres vifs, des produits structurés ou encore au sein de supports labellisés ISR, FINANSOL ou GREENFIN afin d’investir dans des thématiques qui vous tiennent à cœur et vous correspondent (l’eau, l’environnement, le climat, les énergies renouvelables…)
  • Un autre atout majeur réside dans la possibilité de choisir entre deux modes de sortie. Le choix de la rente viagère, avec ou sans option de réversion ou d’annuités garanties. Et vous avez dorénavant le choix de prendre la sortie en capital, en une fois ou de manière fractionnée. Vous pouvez même combiner les deux modalités de retrait. En cas de prédécès du titulaire avant la liquidation des droits, les capitaux sont versés aux bénéficiaires désignés avec le régime fiscal avantageux de l’assurance-vie.
Le PERin - Atouts

Le PERin est accessible à tous, les versements mensuels programmés sont à privilégier afin de lisser les points d’entrée en unité de compte. Nous sommes à vos côtés pour vous accompagner depuis le choix du contrat le plus adapté et tout au long du processus d’épargne, à l’entrée pour faire le choix de la déduction ou non, et pendant la vie du contrat pour choisir un mode de gestion qui vous correspond. Vous conseiller et vous accompagner dans le choix de l’allocation d’actif qui vous ressemble et à la sortie pour évaluer le mode de sortie le plus adéquat à votre situation.

Nous sommes à votre disposition pour échanger sur le sujet.

Astuce : pour savoir comment mettre en œuvre des transferts éventuels de vos solutions existantes PERP, Madelin ou article 83, cliquez ici.

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