Je restructure mon entreprise
Je restructure mon entreprise avec une vision globale et à long terme
Restructuration de la société en holding
Il arrive souvent qu’une entreprise qui fonctionne bien doive se préparer pour aborder un nouveau palier dans son évolution. La restructuration peut être un outil nécessaire pour répartir les risques, mobiliser des équipes sur des activités de natures différentes, dégager de la trésorerie, préparer la cession d’une partie de l’entreprise, etc.
La restructuration est chronophage et complexe. Elle nécessite de recourir à un oeil avisé extérieur qui vous aidera à traduire en stratégie la vision du développement qui vous gouverne.
Dans quels cas faut-il envisager une restructuration capitalistique de l’entreprise?
La vente à soi-même ou OBO (owner buy out)
Vous avez créé votre entreprise voici quelques années déjà, à partir de zéro ou de pas grand chose. Cependant sa valeur s’est accrue, le chiffre d’affaires est au rendez-vous, mais dans votre bilan, le fonds de commerce n’est pas valorisé. La patientèle créée par un chirurgien par exemple n’est jamais valorisée, qu’il soit en profession libérale ou en société. De même la clientèle d’une entreprise de commerce de gros. Ou encore le portefeuille clients grands comptes aéronautiques pour une entreprise individuelle qui intervient dans l’industrie du traitement des matériaux composites.
Dans la perspective d’une cession de l’entreprise, vous aurez tout intérêt à acter comptablement la valeur de ce fonds, de cette patientèle, de cette clientèle, de ce portefeuille. Une des manières de procéder consiste à céder le fonds de commerce ou les parts sociales ou les actions à une société mère, une holding, détenue par les mêmes associés que la structure d’exploitation.
En anglais, cela s’appelle owner buy out (OBO). Les avantages sont multiples, à commencer par l’inscription au bilan de la holding de la valeur des parts de la société d’exploitation, mais aussi en matière de pilotage de la rémunération des dirigeants.
De nombreuses possibilités sont envisageables qui dépendent de votre situation particulière. Une mission de conseil menée par des experts permet de les comparer et d’orienter la société vers la stratégie la plus adaptée.
Vendre votre entreprise à vos principaux managers (LBO)
Vous avez créé votre entreprise voici quelques années déjà, à partir de zéro ou de pas grand chose. Comme dans le cas précédent la valeur s’est accrue, cette fois-ci grâce à l’implication des managers qui ont développé le chiffre d’affaires dans des activités clés de manière déterminante. Vous souhaitez en associer certains au développement futur de l’entreprise.
Vous envisagez désormais de sécuriser vos équipes, et de préparer la transmission de l’entreprise. Une restructuration est alors conseillée pour acter la valeur de votre société, et impliquer le management de manière capitalistique.
Vous pouvez vendre vos parts à une holding dans laquelle seront associés à vos côtés les managers choisis. Ou bien céder une partie de vos parts à vos managers choisis et le reste à votre holding patrimonial.
LBO veut dire leveraged buy out et suppose donc l’intervention de tiers au capital, souvent aux côtés du propriétaire de l’entreprise : des collaborateurs devenant associés, un ou plusieurs fonds d’investissement, une holding animatrice.
Les deux cas de figure OBO et LBO ont des implications différentes, surtout en matière de gouvernance. Il convient donc d’être bien accompagné et conseillé en amont avant toute prise de décision, et bien entendu avant toute communication auprès du management.
La question clé du financement d’un OBO ou d’un LBO.
Dans nombre de cas de restructuration de vos activités, la question du financement intervient à titre essentiel :
- en valorisant au prix fort vous exposez l’entreprise à une charge susceptible de la mettre en difficulté pour rembourser, avec un risque de fragiliser et l’investissement et la confiance des salariés et des managers, et au bout la probabilité d’un dépôt de bilan. Nombre d’entreprises en ont fait l’amère expérience lorsque, après la crise de 2008, le chiffre d’affaires s’est effondré en quelques mois, et que la charge d’emprunt continuait à courir. Trop d’entreprises se sont ainsi retrouvées au tapis en un temps record, avec une casse sociale dramatique en conséquence.
- en valorisant au prix faible, vous sous-évaluez votre travail et celui de vos équipes en vous empêchant d’atteindre les seuils nécessaires à la dynamique de croissance de l’activité et du chiffre d’affaires. Une société avec un réel savoir-faire mais qui n’est pas capitalisée suffisamment ne sera pas retenue dans certains appels d’offres, ou s’empêchera de remporter certains appels d’offres, notamment au niveau européen ou international.
Dans tous les cas, la juste valorisation est affaire d’expert. Plusieurs méthodes existent. Le Cabinet Silveris en utilise trois en particulier :
- un pourcentage du chiffre d’affaires qui dépend de l’activité concernée
- l’actif net réévalué
- la remontée de dividendes ou le cash flow (EBE ou EBITDA)
Les valorisations fournies déterminent un spectre de la valeur de votre entreprise, ce qui vous aide à prendre votre décision pour le prix final.
le travail sur le haut sur le bas de bilan
En restructurant le capital, vous travaillez sur votre haut de bilan. Et ceci impacte directement votre bas de bilan, c’est-à-dire la trésorerie.
Votre principale cible devient donc de définir précisément vos objectifs pour votre entreprise.
C’est un travail qui doit être fait de manière structurée avec une vision panoramique de tous les besoins de l’entreprise.
Une mission de conseil vous permet d’optimiser la gestion de votre entreprise en fonction de vos perspectives de développement, cession, transmission, tout en prenant soin de vos potentiels d’investissement.
Vous souhaitez disposer d’une équipe pragmatique qui ne se cache pas derrière les finances pour prendre soin de votre entreprise.