Mon entreprise évolue
Prendre des décisions globales et averties le plus rapidement possible
Cet article vous concerne si vous êtes : chef d’entreprise d’une ETI, d’une PME ou d’une TPE, artisan commerçant ou entreprise individuelle, profession libérale de santé, médicale ou paramédicale, professionnel du droit ou du chiffre, avocat ou expert-comptable, architecte, artiste.
La gestion de votre patrimoine en période d’évolution de l’entreprise.
En phase de croissance votre activité requiert toute votre énergie. Il est donc essentiel d’avoir quelqu’un de confiance qui fonctionne avec vous en tandem pour gérer vos investissements professionnels et personnels. Vous devez vous entourer de conseils qui vont vous faire gagner beaucoup de temps et vous aider à éviter au maximum les pièges. Quand bien même vous faites tout par vous-même, avoir un conseiller-expert en gestion de patrimoine contrariant en appui vous permettra de tester la robustesse de vos choix.
Dans tous les cas avant de faire quoi que ce soit la première action va consister à faire connaissance, et notamment de procéder à un diagnostic. C’est seulement après cette première étape que nous pouvons nous coordonner sur vos objectifs et définir un modus operandi calé sur votre manière de faire.
Nous devons en premier comprendre qui vous êtes, comment vous fonctionnez en matière de gouvernance, qui prend les décisions, à quelles échéances, quels sont les objectifs que vous souhaitez atteindre pour votre entreprise, quels sont les éléments de votre cahier des charges (les contraintes en matière de durée d’investissement, de risque, de liquidité, de nature d’actif, les contraintes décisionnelles, les contraintes de timing, etc.).
C’est seulement muni de ce cahier des charges que nous pourrons établir une proposition de feuille de route adaptée à votre situation spécifique.
Sécuriser votre business
La sécurisation procède d’un ensemble de dispositions. Les principales sont les suivantes.
Protéger les actifs professionnels:
Il y a d’abord la sécurisation de l’ensemble de vos actifs professionnel matériels et immatériels : les machines, les bureaux, le parc informatique, les données, les brevets qui fournissent votre avantage concurrentiel, les licences, la marque etc. C’est le volet assurantiel de la sécurité de votre business en cas d’aléa (incendie, dégât des eaux, catastrophes naturelles, vol, etc.)
Il y a ensuite la protection des actifs financiers de l’entreprise, sa trésorerie, ses réserves, ses participations. Faire travailler votre trésorerie et les comptes de réserve (disponibilités, réserve et réserve légale) sur des placements adaptés aux échéances décidées par le board, en respect du besoin en fonds de roulement et de la politique de risque qui est la vôtre. Valoriser vos participations est également un facteur d’amélioration de votre bilan. C’est un acte de gestion sur lequel le dirigeant est attendu.
Tout ceci donne lieu à des missions de conseil en vue de renforcer la robustesse de votre entreprise.
Protéger les salariés:
Il y a ensuite la sécurisation de votre personnel. Trois choses simples:
- la protection financière de la société face à un aléa impactant les ressources humaines clefs de l’entreprise (assurance homme-clé, par homme-clé, afin de pouvoir embaucher quelqu’un d’équivalent en cas de défection de la personne).
- la fidélisation des salariés par la mise en place d’un package d’avantages en nature supplémentaires (tickets restaurant, chèque culture…) et surtout une bonne protection sociale avantageuse et sur-mesure (mutuelle complémentaire santé et surcomplémentaire).
- la fidélisation des salariés par la mise en place d’un plan d’épargne salariale entreprise avec intéressement et/ou participation et/ou abondement.
Les points 1 et 3 sont entièrement à votre main. Le point 2 est le plus souvent cadré par votre convention collective et la loi. Néanmoins, lorsque vous décidez de mettre en place des renforts en santé par exemple, l’initiative vous revient, et les salariés y sont sensibles.
Attention, ça n’arrive pas qu’aux autres. Vous rappelez-vous le PDG de Total Christophe de Margerie brutalement décédé dans un accident d’avion intervenu à l’aéroport de Vnoukovo, à Moscou, de retour d’un voyage professionnel en Russie? Ou encore le PDG de Michelin, Edouard Michelin, 42 ans, décédé par noyade lors d’une sortie de pêche pendant ses vacances sur l’île de Sein, en Bretagne. Ou encore Lionel Poilâne décédé avec sa femme dans un accident d’hélicoptère qu’il pilotait, en 2002. Ou encore le chef étoilé Bernard Loiseau qui laissa toute son entreprise en plan suite à un suicide en 2003… Derrière les têtes d’affiches, il y a aussi des destins tragiques moins connus mais tout aussi préjudiciables (les suicides chez France Telecom, au technocentre de Renault…) dont il faut savoir se prémunir. Si l’humain est fragile et doit se protéger, il en est absolument de même pour l’entreprise.
Protéger les associés
Lorsque vous êtes plusieurs personnes physiques associées à la tête d’une entreprise, la protection mutuelle des associés en cas de décès ou d’invalidité permanente totale est impérative. La garantie croisée entre associés permet en cas de sinistre le rachat des parts auprès des héritiers du décédé, évitant les conflits éventuels avec ces derniers, et assurant la continuité de la bonne gouvernance de la société.
L’épargne salariale
A savoir : depuis le 1er janvier 2019, pour toute mise en place d’épargne salariale, le forfait social initialement fixé à 20% a été supprimé par la loi Pacte dans certaines conditions parfaitement atteignables pour tous les employeurs ayant au moins un salarié depuis plus de 12 mois, c’est-à-dire la majorité des entreprises.
A noter : seulement 16% des TPE/PME ont mis en place un plan d’épargne salariale.
Attention, ça marche vraiment : Chez Dassault un tiers des bénéfices est reversé aux salariés, une règle immuable en vigueur depuis… 1969. A Lyon le chef d’entreprise de Star Terre, Jean-Louis Brissaud, a versé 1,6 millions d’euros à ses salariés en 2017 pour fêter les 25 ans de l’entreprise. Voici comment il expliquait son geste : “Si vous voulez pérenniser une entreprise, il faut savoir faire preuve d’empathie et d’altruisme. Cela n’est pas incompatible avec le fait d’engendrer des bénéfices”.