Le PERin, le nouveau plan d’épargne retraite individuel, à découvrir
Le plan de retraite individuel « PERin » fait partie des trois nouveaux produits d’épargne retraite prévus par la loi du 22 mai 2019, relative au Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises (PACTE). Applicable depuis le 1er octobre 2019, il s’adresse à tous les particuliers actifs qui souhaitent se constituer une épargne de long terme.
Le PERin regroupe les différents avantages des produits d’épargne individuelle qui existent déjà comme le PERP, le Prefon, le contrat Madelin, le Corem, la CRH, etc. L’Etat a pris cette initiative afin que les règles applicables à l’épargne retraite individuelle soient uniformes et cohérentes.
Le PERin, un contrat plus avantageux ?
Le Plan d’épargne retraite individuelle est accessible à tous et chacun peut y souscrire à titre individuel. Correspondant à un contrat d’assurance ou à un compte titres, son mode de fonctionnement est simple : le souscripteur accède au capital du contrat PERin en effectuant des versements volontaires.
Les fonds qui constituent le PERin peuvent être composés des versements effectués sur les anciens contrats d’épargne retraite du souscripteur. Les versements ne sont pas plafonnés, toutefois, les plafonds de déduction sont maintenus pour la déduction fiscale accordée sur les primes versées à l’entrée.
L’intégralité des versements effectués à titre volontaire, ou issus d’un autre produit d’épargne, peut être déduite de l’assiette de l’impôt sur le revenu du titulaire. Ainsi, chaque versement permet de réduire le revenu imposable. Chaque souscripteur peut émettre une demande afin de ne pas bénéficier de ces déductions et de jouir, en contrepartie, d’une fiscalité plus avantageuse au moment de la liquidation de ses droits à la retraite sur les gains perçus.
Les règles relatives à la sortie du capital du PERin
Tous les versements volontaires ou l’épargne salariale peuvent être récupérés sous la forme d’un capital ou de rente viagère. Si le titulaire du PERin demande une sortie en rente à l’échéance du contrat, les modalités d’imposition varient en fonction du barème des rentes viagères en vigueur.
Lorsque le titulaire opte pour une sortie en capital, les versements volontaires qui ont été pris en compte pour les déductions fiscales, les gains sont imposables et soumis aux cotisations.
Certaines situations permettent de demander une sortie anticipée du capital et à ce moment-là, la fiscalité est similaire à une sortie en capital à l’échéance du contrat. Voici la liste des situations qui permettent d’envisager une sortie anticipée du capital :
- Achat d’une résidence principale ;
- Invalidité du souscripteur ;
- Décès du conjoint ;
- Surendettement ;
- Fin de droit.
Lorsque la sortie anticipée est demandée à cause d’une invalidité, du décès du conjoint, d’un surendettement ou d’une fin de droit, le titulaire bénéficie d’une exonération d’impôts.