Souscription au capital d’une PME
L’investissement dans certaines entreprises de type PME non cotées ouvre droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 18% des sommes investies en contrepartie d’un engagement de garde des titres de 5 ans, et dans la limite de 100.000 euros pour un couple marié, et de 50.000 euros pour un célibataire. Au choix, l’investisseur peut aussi bénéficier d’une réduction ISF dans la limite de 45.000 euros pour une souscription maximum de 90.000 euros, avec le même engagement sur la durée de 5 ans. Les conditions d’obtention de la réduction d’impôt pour souscription au capital d’une entreprise de type PME sont détaillées ci-après. A savoir, il est possible de bénéficier de ces dispositions fiscalement avantageuses, tant sur l’IR que sur l’ISF, en investissant dans de l’immobilier et de l’hôtellerie, notamment dans les très grandes villes, lorsqu’il y a création de valeur, transformation de bureaux en logements ou en hôtels par exemple, que l’acquisition s’effectue avec une décote et que la revente est maîtrisée.
Points de vigilance concernant la souscription au capital d’une PME : La PME recourt-elle ou non à l’emprunt et si oui dans quelles proportions ? Quel est son business model, ses concurrents, son marché, ses clients ? En quoi est-elle différenciante ? Silveris, cabinet pour les affaires et les gestion vous accompagne.
Investissement dans une entreprise : conditions relatives au souscripteur
Le bénéfice de ce régime est réservé aux personnes physiques fiscalement domiciliées en France qui :
- souscrivent en numéraire au capital d’une société non cotée et,
- s’engagent à conserver l’ensemble des titres reçus à cette occasion jusqu’à la fin de la cinquième année suivant celle au cours de laquelle la souscription a été réalisée (sauf cas particuliers).
Remarque : la mesure bénéficie notamment aux créateurs d’entreprise qui souscrivent en numéraire, au capital de leur propre société ; les augmentations de capital sont également concernées par le dispositif.
Conditions relatives à la société bénéficiaire
La société bénéficiaire doit remplir, simultanément, les conditions suivantes :
- avoir son siège social dans un Etat membre de l’Union européenne, en Islande ou en Norvège ;
- ne pas être cotée en bourse ;-être soumise à l’impôt sur les sociétés ;
- exercer une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale, agricole ou financière à l’exception, notamment, de la gestion de son patrimoine mobilier ou immobilier. Sont donc exclues, par exemple, les holdings pures de gestion de patrimoine, les sociétés civiles immobilières ou de gestion de portefeuille ;
- employer moins de 250 personnes et réaliser un chiffre d’affaires annuel hors taxes inférieur à 50 millions € ou avoir un total du bilan inférieur à 43 millions € ;-ne pas avoir son capital détenu, directement ou indirectement, à 25 % ou plus, par une ou conjointement plusieurs entreprises répondant à la condition précédente.
- employer au moins 2 salariés à la clôture de l’exercice d’exploitation suivant la souscription ayant ouvert droit à la réduction (ou un seul s’il s’agit d’une entreprise artisanale).
Remarque :
les entreprises solidaires définies à l’article L. 443-3-2 du Code du travail n’ont pas à respecter la condition relative à la composition du capital et n’ont pas l’obligation d’exercer l’une des activités précitées ; les souscriptions au capital de sociétés holding ouvrent, également, droit à la réduction d’impôt sous certaines conditions. Les souscriptions réalisées depuis le 13 octobre 2010 au capital d’une société holding animatrice ouvrent droit à l’avantage fiscal lorsqu’elle est constituée et contrôle au moins une filiale depuis au moins douze mois.
Conditions supplémentaires à l’investissement d’entreprises depuis le 1er janvier 2012